"Purgatoire des innocents" de Karine Giébel
J'ai découvert Karine Giébel avec "Meurtres pour rédemption" (ici) en 2012 et j'avais été soufflée par son style percutant, nerveux et la noirceur de son écriture. On peut dire qu'elle a remis ça avec "Purgatoire des innocents" (638 pages en Pocket) paru en 2013.
Quand Raphaël se lance dans le braquage d'une bijouterie avec William, son petit frère, et deux complices, il n'imagine pas un instant ce que va devenir sa vie... Le casse tourne mal et les voilà obligés de trouver une nouvelle planque. Heureusement, ils trouvent rapidement une maison isolée à la campagne où se réfugier. Une chance ??? Peut-être pas... Ne viennent-ils pas, plutôt, de se jeter dans la gueule du plus terrible des prédateurs?
"Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir..."
Note : 4,5/5
Passage choisi : "Elle entend la voix de son père. Qui répète souvent la même phrase avec un sourire malicieux : "L'espoir fait vivre." Ce qui veut dire que le désespoir tue. Alors, il faut garder espoir. Il faudrait."