- C'était en mai, un samedi - de David Lelait-Helo

Publié le par Nathalie

- C'était en mai, un samedi - de David Lelait-Helo

"C'était en mai, un samedi" est un livre de David Lelait-Helo publié en 2012 aux Éditions Anne Carrière. C'est un roman sous forme de conversation et comme le dit l'auteur dans sa note de début d'ouvrage, "Ce n'est pas la vérité, à moins que... Qui sait après tout ?"

4ème de couv' : "C'est un mois de mai comme tous les autres, entre les premiers froids et les premiers soleils. Comme tous les autres ? Sans doute pas. Pour Sophie, réfugiée dans sa maison de Sologne après la découverte de l'infidélité de son mari, c'est le premier d'une nouvelle ère. Car Sophie a décidé de vivre. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit. "Bonjour... Je m'appelle Iolanda. Je vais mourir." La voix est chaude, orientale ; le numéro, composé au hasard. Les deux femmes se confieront le temps d'une nuit, qui sera sans doute la dernière pour l'une d'entre elles... une étoile... Dalida."

C'est le 3ème livre que je lis de David Lelait-Helo, après "Poussière d'homme" (ici) et "Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri" (). L'auteur est aussi connu pour avoir écrit plusieurs biographies aux éditions Payot, dont une sur Dalida parue en 2004, "Dalida : d'une rive à l'autre"

L'idée est originale. Faire discuter deux femmes qui ne se connaissent pas et se confient l'une à l'autre sur leur vie, leurs échecs, leurs sentiments...

La plume est belle et agréable à lire (comme d'habitude). On sent la sensibilité de David Lelait-Helo transparaitre dans ses mots, ses phrases. On sent aussi toute la tendresse qu'il éprouve pour Iolanda, la face sombre et méconnue de Dalida.

J'ai apprécié ce petit livre de 183 pages qui se lit facilement. Seul bémol, je savais bien avant Sophie ce qui allait lui arriver et avec qui, mais ce n'est pas vraiment grave puisque nous ne sommes pas dans un roman policier mais au milieu d'une conversation à bâtons rompus entre deux amies.

Note : 4/5

Passage choisi :"Iolanda ferme ses paupières. sa mémoire est un cimetière de corps mutilés. De dessous la terre surgissent des cris, des supplications ; ce sont des bras tendus, des larmes versées, et autant d'yeux baissés et de cœurs brisés. Par lames de fond, le passé revient. Les souvenirs dansent en équilibre sur des vagues vertigineuses. Et, craignant qu'ils ne se brisent contre des falaises, elle les rattrape in extremis, sans cesse épuisé par ce naufrage."

Publié dans David Lelait-Helo

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