- Tous nos jours parfaits - de Jennifer Niven

Publié le par Nathalie

- Tous nos jours parfaits - de Jennifer Niven

"Tous nos jours parfaits" est le premier roman "jeune adulte" de l'écrivaine américaine Jennifer Niven. Scénariste, elle a longtemps travaillé pour la chaine américaine ABC avant de se consacrer exclusivement à l'écriture à partir de l'année 2000. Elle a commencé par l'écriture de romans adultes puis par de la non-fiction. Elle vit à Los Angeles.

4ème de couv' : "Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut de la tour du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la "bête curieuse" de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais, neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissé submerger par la culpabilité. Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante: l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir."

Un roman très touchant qui donne l'impression au lecteur d'une sorte d'urgence dans le déroulé, un peu comme si on était dans un train qui démarre lentement et dont la vitesse s'emballe peu à peu, et dont on ne sait pas s'il va arriver ou non à destination. Deux personnages émouvants, torturés. Une rencontre choc mais à l'origine d'un lien fort entre Violet et Finch. Un lien qui se construit peu à peu alors que chacun est fragile et perdu. Deux solitudes qui se rencontrent et se télescopent.

Jennifer Niven nous entraine dans une histoire émouvante qui aborde des sujets graves (perte d'un être cher, maladie mentale, harcèlement, relations familiales dysfonctionnelles) mais avec tendresse. Grâce à leur devoir de géographie, pour lequel Violet et Finch doivent visiter des lieux emblématiques de leur état, le duo de lycéens se rapproche. Ils apprennent à se connaître et parviennent à se soutenir et s'entraider, luttant chacun contre leurs propres démons. C'est une histoire écrite avec beaucoup de poésie car l'auteure a su créer à travers le personnage de Finch un univers à part, plein de mélancolie et de mal-être, mais aussi plein de philosophie et d'onirisme.

C'est ma nièce de 15 ans qui m'a prêté ce livre. Elle m'a aussi dit qu'il existait, sur Netflix, l'adaptation de l'ouvrage. Mauvais idée que j'ai eu de vouloir la regarder, surtout dans la foulée de ma lecture. Je n'y ai pas trouvé mon compte, comme souvent ! J'ai d'abord été choquée de voir que le personnage de Finch n'avait rien à voir avec la description faite par l'auteure. Au contraire, s'en est presque l'opposé. Ensuite, même si le sens global de l'histoire est respecté, il y a beaucoup de différences (sur le lieu de rencontre, dans l'ordre des lieux visités par le duo, dans la composition de la famille de Finch, dans la fin...). Après, les émotions sont là quand même...

Voici donc encore une belle lecture estivale et qui n'a pas été sans m'évoquer "Nos étoiles contraires" de John Green (voir ).

Note : 4,25/5

Passage choisi : "- Dis-moi ce que tu as appris.
- J'ai appris qu'il y avait du bon dans ce monde, si on prend la peine de bien chercher. J'ai appris que tous les êtres humains ne sont pas forcément décevants, moi y compris, et j'ai appris qu'un tas de terre de trois-cent-quatre-vingt-sept mètres peut sembler plus haut qu'un clocher quand on s'y perche avec la bonne personne."

Publié dans JEUNESSE

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