"J'ai toujours cette musique dans la tête" d'Agnès Martin-Lugand
"J'ai toujours cette musique dans la tête" d'Agnès Martin-Lugand est le quatrième livre de cette auteure que je lis (voir ici). Il est sorti chez Michel Lafon en mars 2017 et chez Pocket en 2018.
4ème de couv' : "Yanis et Véra s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Mais Yanis, autodidacte talentueux dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse le chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.
Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Saura-t-il échapper à une spirale infernale ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?"
Depuis "Les gens heureux lisent et boivent du café" (ou du thé si je m'en tiens à mon propre référentiel de lectrice), j'ai testé plusieurs autres ouvrage d'Agnès Martin-Lugand, mais je n'ai jamais retrouvé l'étincelle de ce premier roman.
Avec "J'ai toujours cette musique...", j'ai passé un moment de lecture sympathique mais, dès les premiers chapitres, j'avais déjà pressenti la trame de l'histoire et le dénouement. Pas vraiment de suspense dans ce livre qui traite des dommages de l'ambition sur la vie de couple et la vie de famille. Pourtant, les personnages sont bien sentis et l'idée de départ intéressante. Cependant, j'ai trouvé que le début traînait en longueur et que, bizarrement, la fin allait trop vite, comme si l'auteure voulait terminer rapidement.
Note : 3/5
Passage choisi : "Il y avait encore six mois de ça, avant que Yanis se mette à son compte, avant que tout m'échappe, avant que je ne comprenne plus rien, ce soir aurait été un soir normal. Aujourd'hui, ce dîner représentait un véritable événement, nous étions cinq à table. Yanis nous faisait l'honneur de sa présence. Enfin, de son enveloppe corporelle, puisqu'il n'ouvrait la bouche que pour ingurgiter son satané pinard."