"Une nuit en Crète" de Victoria Hislop
De Victoria Hislop, j'ai déjà lu "Une dernière danse " (ici) et "Le fil des souvenirs", que j'avais bien appréciés. Je poursuis la découverte de cette auteure par son premier recueil de nouvelles publié en France, "Une nuit en Crète".
4ème de couv': " Avec le talent qu'on lui connaît, Victoria Hislop nous entraîne, à travers dix histoires entremêlées, dans les rues d'Athènes et les parcs ombragés des villages grecs. En évoquant leurs atmosphères si particulières, elle donne vie à un grand nombre de personnages inoubliables : un prêtre solitaire, deux frères qui n'arrêtent pas de se quereller, un étranger indésirable, une charmante pâtissière, ou encore un jeune marié à la mémoire défaillante. A la manière d'une aquarelliste, l'auteur de L'île des oubliés explore les sentiments humains. Amour, loyauté, séparation, réconciliation... nul mouvement de l'âme n'échappe à son écriture envoûtante."
On retrouve sans souci la plume de Victoria Hislop et ses thématiques, mais je dois avouer que je n'ai pas réussi à accrocher avec ces nouvelles car j'ai trouvé qu'elles manquaient de profondeur, de saveurs. Comme l'impression de survoler les choses sans véritablement réussir à m’imprégner de l'ambiance, de l'histoire, alors que j'y arrivais sans problème dans ses romans. Comme un diesel, je dois être longue à chauffer et il doit me falloir de la distance pour être à mon rythme de croisière... Ici, je n'ai pas dépassé le stade du pré-chauffage et j'ai peiné à terminer le recueil, moi qui, pourtant, aime beaucoup les nouvelles. Peut-être un manque de rythme, de nervosité dans le récit...
Note : 2,75/5
Passage choisi : "Lorsqu’ils étaient malades, les hommes du village recouraient à un autre genre de remède. Ils soignaient leurs maux et douleurs à coups de raki, une eau de feu qui semblait éloigner tous les microbes, et n’avaient que mépris pour la foi des femmes dans la potion du pope. Après tout, ce n’était que du miel et de l’eau !"