"Hanna" de Laurence Peyrin

Publié le par Nathalie

"Hanna" de Laurence Peyrin

Il y a quelques semaines, je découvrais "La drôle de vie de Zelda Zonk" (ici), roman de Laurence Peyrin, et je passais un agréable moment de lecture, plein d'émotions et de sourires. Bien entendu, je suis restée sur ma faim, me demandant ce qu'il allait advenir d'Hanna... Dès que j'ai pu, j'ai donc acheté la suite, sobrement baptisée du nom de son héroïne.

4ème de couv':" Pour oublier les périls qu’a surmontés son couple, Hanna a quitté l’Irlande et ouvert à New York une librairie/salon de thé dont le succès n’est qu’un début. Mais si l’avenir semble son unique préoccupation, c’est le passé qui hante Hanna. Eleanor, d’abord, gazouillant bébé de 6 mois dont la présence lui rappelle sans cesse un amour sacrifié… Et puis Zelda, la vieille dame à l’identité mystérieuse dont le souvenir solaire vient souvent la visiter. Il suffira d’un impromptu retour en terre natale pour, d’un souffle, écrouler le château de cartes qu’est devenue sa vie… Et rebondir à nouveau."

Contente de retrouver Hanna à New-York, comme on retrouve une vieille amie, de savoir ce que sa vie sans Michael allait être, de découvrir si elle avait fait le choix de la raison ou celui de la passion. Contente également d'en découvrir un peu plus sur l'adorable Zelda Zonk.

J'ai préféré le 1er opus car j'ai trouvé la suite un peu trop téléguidée. Pourtant, comme un petit voile du mystère Zelda Zonk se lève, j'ai trouvé un certain charme à ce roman, malgré tout. Et puis Hanna ouvre une librairie/salon de thé, mon fantasme ultime de lectrice gourmande... ;-)

Voici un livre qu'on ne peut que lire si on veut connaître le fin mot de l'histoire...

Note : 3,75/5

Passage choisi : "C'était une fuite calculée pas après pas, comme une convalescence, un pansement qu'on arrache d'une blessure encore fraîche. Tous les jours -  sauf ce jour-là -, Hanna marchait, rendue à une solitude que ni son mari ni les gens bienveillants qu'elle rencontrait ici n'auraient pu combler. Plutôt que d'être seule dans un coin de campagne, elle l'était désormais au milieu des autres et s'appliquait à la cacher - y compris à elle-même."

Publié dans Laurence Peyrin

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C
Dès que ta librairie salon de thé est ouverte j'arrive pour l'inauguration...!!!
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N
Avec plaisir mais il va falloir que je gagne au loto avant... :-)