"Beautiful Bastard" de Christina Lauren

Publié le par Nathalie

Surfant sur la vague du "mummy porn", voici "Beautiful Bastard", 1er roman d'un dyptique érotico-sentimental dont le deuxième volet, "Beautiful Stanger" vient de sortir, il y a quelques semaines. Ce roman, tiré d’une fanfiction postée sur le net sous le titre « The Office », qui s'inscrit dans la veine des "Cinquante nuances de Grey" (ici) et autre "Dévoile-moi" (), est annoncé comme "le nouveau phénomène qui a enthousiasmé plus de deux millions de lecteurs aux Etats-Unis. Dévastateur et addictif !".

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Le pitch, tel que présenté sur la 1ère de couv', tient en une phrase : "Un duel amoureux et torride dans l'univers de l'entreprise". Et, effectivement, c'est de cela qu'il s'agit.

 

Chloé Mills, belle et brillante étudiante en MBA, est stagiaire chez Ryan Media Group. Quand Bennet Ryan, l'un des fils du patron, revient d'Europe pour reprendre la direction des affaires, Chloé va vite se rendre compte que son séduisant boss est un Beau Salaud. Entre attraction et affrontement, Chloé et Bennet vont se chercher, se tourner autour, se lancer dans des joutes verbales acides qui vont immanquablement se terminer par des parties de jambes en l'air dans tous les lieux possibles et imaginables. Il faut se rendre à l'évidence, le patron et sa stagiaire sont attirés de façon magnétique l'un par l'autre et leurs efforts pour rester éloignés sont vains.

 

Ce roman écrit à quatre mains par Christina Hobbs Venstra et Lauren Billings Luhr est une alternance de points de vue. Tantôt le lecteur découvre l'histoire par la voix de Chloé, tantôt par celle de Bennet. Cela crée une dynamique qu'il n'y avait pas forcément dans la trilogie "Fifty shades".

Au niveau du style, un vrai plus en comparaison des écrits de E.L. James dans lesquels j'avais trouvé trop de répétitions et de miévrerie.

Ici, pas de SM mais des rapports adultes et sauvages entre deux adultes accros au sexe avec l'autre, décrits dans une écriture claire et explicite. Pas de personnages à la psychologie trop torturée mais des êtres humains lambdas auxquels il est plus facile de s'identifier. Certes, ils sont super séduisants, n'ont pas de problèmes d'argent et leur seule préoccupation est de faire l'amour, mais c'est bien ce qui fait frémir la lectrice de 20 à 60 ans ;-)

 

L'Express dit du roman : "L'écriture est décomplexée, le rythme haletant et les évocations très puissantes. Beautiful Bastard a toutes les raisons de devenir le succès de l'été..." Je dois avouer que j'ai trouvé cette lecture plaisante et reposante, ce qui en ce début d'automne est un bon point.

 

Note : 3,5/5

 

Passage choisi : "Chaque mouvement, chaque contact, chaque mot et chaque baiser ont été partagés. Personne ne m'a jamais fait un tel effet. C'est comme si nos corps avaient été conçus l'un pour l'autre."

Publié dans EROTISME

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C
<br /> fini la lecture de Roth hier soir...bof bof pas terrible...<br />
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N
<br /> <br /> Ah !!!<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> hum, hum, à lire à l'occasion somme toute !<br /> <br /> <br /> je viens de finir "une liaison dangereuse" de Kennedy...bon moment de lecture.<br /> <br /> <br /> Je viens d'entamer "indignation" de Philip Roth, auteur américain que je ne connaissais pas du tout...pour le moment un qualificatif me vient à l'esprit : étrange...narration, thème,<br /> personnages, développement de l'histoire...étrange sans toutefois être prenant !<br /> <br /> <br /> bises <br />
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N
<br /> <br /> Oui, car celui-là m'appartenant, je vais pouvoir te le prêter !!! ;-)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Entendu parlé de Roth, mais rien lu encore de lui... A voir...<br /> <br /> <br /> <br />