"Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol
J'imagine que si vous n'avez pas disparu de la surface de la Terre ces 5 dernières années, vous avez, à un moment ou un autre, entendu parler du livre de Katherine Pancol "Les yeux jaunes des crocodiles" et de ses suites "La valse lente des tortues" et "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi".
Si, par contre, ces titres ne vous disent rien parce que vous étiez en voyage prolongé sur Mars ou dans une grotte du Larzac à faire l'ermite, lisez la suite : Il s'agit du premier livre racontant la vie de Joséphine, fille mal aimée par sa mère, mal considérée par sa soeur, trompée par son mari..., mais à l'écoute de ses deux filles et épaulée dans ses aventures professionnelles et sentimentales par sa voisine anglaise. Il s'agit aussi de découvrir de nombreux autres personnages qui gravitent autour de notre héroïne et qui sont très hauts en couleurs.
C'est un roman traitant de l'amour, de l'amitié, des rêves et des trahisons, petites ou grandes. Il m' a été difficile en lisant ce livre de ne pas m'identifier à Joséphine à certains moments ou de ne pas y voir des ami(e)s ou des personnes de ma famille tellement les épisodes collent à la vie quotidienne d'une femme ayant à gérer vie professionnelle et familiale.
Le ton est cependant gai et léger, et le rythme agréable à lire. J'ai ri, j'ai été émue, j'ai même versé quelques larmes. Bref, j'ai énormément apprécié cet ouvrage que j'ai d'ailleurs offert à plusieurs amies qui ont eu l'air de l'apprécier !!!
J'avoue que la suite m'a un peu moins plu, peut-être en attendais-je trop... mais le troisième volume a su me réconcilier avec le premier livre.
Note : 4,5/5 (3/5 pour les Tortues et 4/5 pour les Écureuils)
Passage choisi : "Joséphine avait peur, si peur. Elle aurait pu indiquer précisément où elle avait peur, mesurer la longueur, l'épaisseur, le diamètre de la barre qui lui écrasait le plexus et l'empêchait de respirer. Elle aurait aimé se nicher dans les bras de ses filles. Elle aurait aimé qu'elles s'enlacent toutes les trois et inventent une phrase magique comme celle du Grand Croc et du Grand Cric."