"Deuils de miel" de Frank Thilliez
Lors de mes dernières vacances en Bretagne, j'ai beaucoup lu pendant que le loupiot passait son temps dans la piscine avec ses copains. Une voisine de transat ayant vu que j'avais un livre différent chaque jour me demanda quel était mon style de lecture préféré. Je lui ai répondu que je n'avais pas de style particulier puisque je lisais aussi bien des romans, que des BD ou des nouvelles. Elle voulut savoir si j'aimais les thrillers, ce à quoi j'ai répondu "oui". Elle m'interrogea alors sur les auteurs que j'appréciais le plus et me parla de Franck Thilliez. A ce moment là, c'était pour moi un illustre inconnu !!! Elle me précisa que ces livres étaient "très prenants mais parfois un peu gores".
Curieuse de nature, j'ai donc acheté "Deuils de miel" dès que je me suis retrouvée à cours de lecture. Au départ, je voulais acheter son premier roman car quand je découvre un nouvel auteur, j'aime bien commencer à le connaître à travers sa première publication, mais il n'était ni dans le rayon livre de mon supermarché, ni dans la librairie où je me suis rendue. Je me suis donc résignée et n'ai pas regretté un instant d'avoir acquis "Deuils de miel".
Dès les premières pages, je me suis trouvée happée par cette histoire et j'ai eu un mal fou à poser le livre pour vaquer aux tâches du quotidien. On est pris dans un suspens qui va en s'épaississant, on est ballotté le long des pages sans trop savoir où la suivante va nous mener. Un vrai régal !!!
A mon retour de vacances, j'ai prêté ce livre à un de mes oncles et il semblerait qu'il ait tout autant apprécié ;-)
Très bon livre mais attention aux âmes sensibles qui n'apprécient pas les insectes et les araignées (c'est mon cas, en fait, mais le suspens était trop fort pour que je referme le livre avant le mot "fin").
Depuis, j'ai lu deux autres livres de Frank Thilliez dont je parlerai sans doute dans de prochains articles.
Note : 4,5/5
Passage choisi : "Je traçais au travers des quartiers
somnolents de la banlieue, dans cette brume chaude d'asphalte, les yeux piquants de fatigue et d'appréhension. Vers quel sombre dénouement allait m'entraîner ce jeu de pistes ? Une autre victime
? Cette fameuse Moitié ? Mon esprit bouillonnait de
mille interrogations, tant perdu dans les versets bibliques que dans les méandres du rapport d'autopsie. Le visage de l'assassin restait muet."