"Le coeur entre deux chaises" de Frédéric Monceau
Voici un livre qui m'est parvenu par un de mes réseaux de prêteurs, il y a déjà quelques mois. (Ça fait très mafia cette phrase, j'adooore !!!) Je l'avais mis de côté car c'était un prêt longue durée (sans interêt, heureusement !!!) et je l'ai sorti de son sac dernièrement, attirée par sa très belle image de couverture et par le jeu de mots du titre.
C'est un petit roman de 181 pages écrit en 2012 par un jeune homme d'une vingtaine d'années, Frédéric Monceau, et publié à compte d'auteur chez Edilivre. La thématique principale en est l'homosexualité.
Voici le pitch de 4ème de couv' pour vous en faire une idée : "Ethan et Hayden vivent leur histoire d'amour en avançant sur une pente sociale glissante, l'homosexualité étant, encore aujourd'hui, tabou.
Un soir, ils se font agresser, tabasser. Hayden tombe dans le coma.
Comment Ethan va réagir face à ce remake de la Belle au bois dormant ? Va-t-il rester auprès de sa moitié malgré le temps qui passe ou va-t-il tourner la page ? Hugo, un jeune surfeur à la sexualité ambiguë va, malgré lui, aider Ethan à prendre sa décision."
Je vais être très honnête avec vous, je n'ai lu que les six premiers chapitres, soit une cinquantaine de pages et puis j'ai
renoncé... Et cela m'arrive rarement !!!
Pourquoi ? Tout simplement car les correcteurs des éditions Edilivre ont dû oublié de faire leur boulot et que le texte est truffé de fautes. Il m'arrive moi-même de faire des erreurs lorsque j'écris (j'essaie d'ailleurs de relire mes articles quelques jours après leur parution pour les voir d'un oeil neuf et corriger ce qui a besoin de l'être), mais là, j'ai trouvé que c'était exagéré et j'ai reposé le livre.
De plus, le style est assez plat et l'histoire pas assez intéressante pour être prenante. On sent que l'auteur a un vrai
besoin de dire des choses et d'expurger nombre de sentiments, mais son écriture manque vraiment de maturité. Il n'arrive donc pas à nous emmener dans son univers et à nous y intéresser car, d'un
paragraphe à l'autre, l'écriture est très inégale. Dommage...
Note : 0,75/5
Passage choisi : "Je n'ai pas envie que tu partes, qu'on arrache une partie de moi déjà endormie depuis trop longtemps. Te voir, devant moi, allongé sur ce lit me révolte et me donne envie de crier, d'hurler, toute la colère que j'ai envers cette société injuste et stupide. Un monde qui t'a plongé dans un sommeil longue durée à cause de moeurs périmés."