- Pour l'amour d'une île - d'Armelle Guilcher

Publié le par Nathalie

- Pour l'amour d'une île - d'Armelle Guilcher

Armelle Guilcher, retraitée, vit et écrit en Bretagne. Son premier roman, "Pour l'amour d'une île" ( Nouvelles Plumes - 2014 & Pocket - 2016), a reçu un bel accueil des lecteurs. Son deuxième roman "Les inconnus du bout du monde" est paru chez Pocket en 2018.

4ème de couv' : "Elle s’appelle Marine. Un prénom qui évoque sa passion, la mer. Cette mer qui entoure la petite île bretonne où elle est née et a grandi, jusqu’à la mort brutale de ses parents.
Devenue médecin, Marine décide de retourner sur l’île perdue dans les brumes, au milieu des écueils qu’elle aime tant.
Mais les mois passent et elle ne parvient pas à amadouer les habitants pour le moins distants. Les patients restent rares et l’hostilité est palpable. Une hostilité qui semble trouver sa source dans l’histoire familiale, ne laissant au "nouveau docteur", au bord du découragement, d’autres choix que de raviver le passé pour comprendre. Au risque de rouvrir des blessures enfouies.
"

Comme je connais la petit maison aux volets bleus sur la couverture (située à Saint Cado - Morbihan) et que j'affectionne tout particulièrement la Bretagne, c'est avec entrain et gourmandise que je me suis jetée sur "Pour l'amour d'une île", ou les aventures de Marine, médecin de retour sur son sol natal.

A vrai dire, à la fin du livre, j'étais mitigée quant à cette lecture. D'un côté, j'ai trouvé les descriptions des paysages et des habitudes de vie des iliens drôlement bien narrées. De l'autre, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un certain ennui concernant l'intrigue que j'ai trouvée parfois lente, répétitive et sans réelle surprise. Je suis pourtant allée jusqu'au bout de ma lecture car, malgré tout, Marine reste un personnage attachant qui évolue au fil des pages...

Note : 3/5

Passage choisi : "Je m'appelle Marine. C'est un prénom qui évoque la mer. J'aime mon prénom. C'est grand-père qui me l'a choisi, sans se douter que la mer serait ma passion; à moins que la mer ne soit devenue ma passion à cause de mon prénom. Qui peut le dire !
Grand-père prétend que la mer et moi, nous sommes pareilles. Comme elle, j'ai des moments de calme souverain. Puis, de la même façon qu'imperceptiblement de multiples frissons annonciateurs de tempête frisent la surface de l'onde, des indices, un plissement de front, un oeil assombri, sont sur mon visage les signes avant-coureurs d'une proche colère.
Je suis la mer , légère, enjôleuse, mais également fougueuse et parfois déchaînée. Seul grand-père me comprend comme il comprend la mer. Rien de moi ni d'elle ne lui échappe."

Publié dans ROMANS

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