"Vengeance en Prada : Le retour du Diable" de Lauren Weisberger

Publié le par Nathalie

"Vengeance en Prada : Le retour du Diable" de Lauren Weisberger

Je n'ai jamais lu "Le Diable s'habille en Prada", grand succès d'édition en 2005, mais j'ai vu, vu et revu le film avec Anne Hathaway et Meryl Streep et j'avais beaucoup apprécié cette vision mordante d'une rédaction d'un magazine de mode. Quand je suis tombée sur la suite, "Vengeance en Prada : Le retour du Diable", je me suis donc dit que je devrais passer un bon moment en compagnie d'Andy, Emily et de l'horrible Miranda...

4ème de couv' : "Andy et Emily ont quitté l’enfer de Runway et sa tyrannique Miranda il y a près de dix ans. Un steak-courgettes et trois margaritas les ont rapprochées, et les voilà à la tête de la revue la plus prestigieuse sur le mariage : The Plunge, « Le Grand Saut ». Celui justement que s’apprête à accomplir Andy avec le merveilleux Max, l’un des plus beaux partis de New York. Mais entre une belle-mère qui rêve de la pousser vers la sortie et son ancien cauchemar, Miranda, qui veut la reprendre dans ses filets, Andy vacille sur ses talons aiguilles. Le diable est de retour et la vengeance est un met qui se déguste… en Prada."

Et ben, j'ai été plutôt déçue compte tenu du fait que les 15 premiers chapitres (sur 24) sont bavards et sans grand intérêt. L'auteur installe en longueur la situation, les personnages..., mais cela sans aucun rythme, ce qui fait que je me suis ennuyée. Et puis, quand on n'y croit plus, les choses se mettent à bouger et la fin est nettement plus sympa que le début. Mais ce n'est pas suffisant, malheureusement...

Note : 2,25/5

Passage choisi :"Andy inspira et s'assit sur le rebord de la baignoire.
- Si elle n'était qu'un tyran, Max, tu as raison, je saurais le gérer. Mais elle est pire que ça. Et presque plus difficile à manœuvrer. Elle est obnubilée par son propre intérêt, et prête à piétiner tout et tout le monde pour le servir. Ses assistantes, ses rédactrices, ses soi-disant amis - parce que je ne crois pas qu'elle ait de vrais amis, seulement des connaissances dont elle a besoin socialement, ou dont elle peut tirer des bénéfices -, tous ces gens ne sont que des figurants dans l'espèce de réalité virtuelle qui lui sert de vie, et où le seul objectif est de lui assurer la victoire. A n'importe quel prix. Que tu sois un créateur, le P.D.G. d'Elias-Clark ou la rédac' chef du Runway italien, si tu arrives en retard à un déjeuner avec Miranda Priestly, elle ne t'engueulera pas, elle ne te fera pas une leçon de courtoisie, non, elle passera simplement sa commande au moment précis où elle est prête, que tu sois arrivé ou pas, et lorsqu'elle aura terminé, elle partira."

Publié dans ROMANS

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