"Remède mortel" de Harlan Coben

Publié le par Nathalie

L'autre jour, je tombe par hasard sur "Remède mortel" de Harlan Coben dans la bibliothèque familiale et je suis interpellée :"Tiens, je ne le connais pas celui-là !".

Remede-mortel.jpgJe le retourne et découvre la quatrième de couv'. J'apprends qu'il s'agit d'un thriller médical sur fond de sida à la fin des années 80. Un inédit en France paru en 2011 pour la première fois.

France Dimanche annonce "Un thriller angoissant et terriblement réaliste." et Elle, "Enquête fouillée, suspense et chute vertigineuse !". Exactement ce qu'il me faut pour occuper mon aller-retour en avion Paris/Rome. Je glisse donc le roman dans mon sac de voyage...

Ce roman est en fait le deuxième écrit et publié par Harlan Coben, aussi nous prévient-il dans un avant-propos plein d'humour qu'il vaut mieux déjà connaître son oeuvre avant de se lancer dans cette lecture car il s'agit d'un écrit de jeunesse avec tous les défauts que cela peut signifier : "Il en va ainsi des premiers romans. Celui-ci est un peu moralisateur par endroit, et daté par moments."

Comme je connais plutôt bien l'univers de Coben, je n'hésite pas à m'aventurer plus loin dans ma lecture...

New-York. Fin des années 80. Un médecin meurt dans d'étranges circonstances bien que la police conclut à un suicide. Deux de ses patients ont déjà été assassinés sauvagement. Son associé, le docteur Harvey est persuadé que leur formidable avancée dans la mise au point d'un vaccin contre le sida est à l'origine de toutes ces morts. Il se confie à Sara Lowell, amie et journaliste. Il est persuadé qu'il est en danger, qu'on le surveille. Sara accepte de l'aider d'autant plus que son mari, basketteur de haut niveau, va apprendre une terrible nouvelle et que seul Harvey est en mesure de lui apporter son aide...

Un roman rythmé qui démarre doucement pour ensuite accélérer crescendo au fil des chapitres. Quelques oublis ou imprécisions qui m'ont un peu dérangée, mais dans l'ensemble, un thriller prenant dont on veut à tout prix connaître le dénouement et un auteur qui, déjà, à ses débuts, aimait se jouer du lecteur en l'envoyant sur de fausses pistes... ;-)

Note : 3,75/5

Passage choisi : "Le dr bruce Grey se força à réduire l'allure. Il résista à la tentation de traverser en courant le terminal des arrivées de l'aéroport Kennedy et de sortir dans l'air humide de la nuit. Son regard filait de tous côtés. Tous les quelques mètres, il faisait semblant de masser son cou raide pour jeter un coup d’œil par-dessus son épaule et vérifier qu'il n'était pas suivi.

Ça suffit, Bruce ! se dit-il. Arrête de jouer au James Bond de pacotille. Bon sang, tu trembles comme si tu avais la malaria. Bravo pour la discrétion !

Il passa près du carrousel à bagages et salua la petite mamie qui avait été assise à côté de lui dans l'avion. La vieille dame n'avait pas cessé de parler pendant toute la durée du vol - de sa famille, de sa passion des voyages, de son dernier séjour à l'étranger. Bruce avait fini par fermer les yeux pour avoir la paix. Quant à réussir à dormir, c'était une autre histoire. Le sommeil allait lui faire défaut pendant encore longtemps."

Publié dans Harlan Coben

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