- La (pire) fête de l'année - de Sophie Kinsella

Publié le par Nathalie

- La (pire) fête de l'année - de Sophie Kinsella

"La (pire) fête de ma vie" est le dernier roman de Sophie Kinsella. Il vient de sortir chez Belfond. Sophie Kinsella, qui écrit aussi sous son véritable patronyme, Madeleine Wickham, est connue principalement pour sa série "L'accro du shopping", constituée d'une dizaine d'histoires mettant en scène l'inoubliable Rebecca "Becky" Bloomwood, jeune journaliste financière dépensant sans compter pour sa passion dévorante, la mode. L'auteure vit actuellement dans le quartier de Wimbledon avec son mari et leurs cinq enfants, quatre garçons et une fille

4ème de couv' : "Effie ne décolère pas. Son horrible belle-mère, Krista, a réussi à persuader son père de vendre la maison familiale, d’organiser une énorme fête de «dépendaison de crémaillère» et d’inviter toute la famille… sauf elle !
Passé le choc, Effie réalise une chose : si elle n’assiste pas à la fiesta, elle ne pourra jamais récupérer un souvenir auquel elle plus que tout : les poupées russes que sa défunte mère lui avait offertes. Ni une ni deux, Effie échafaude un plan. Elle sera bien présente, mais cachée…
Le début d’une soirée inoubliable où Effie, entre maladresses, accidents et autres catastrophes, pourrait bien apprendre quelques vérités soigneusement ignorées
."

"La (pire) fête de l'année" est un roman typique de Sophie Kinsella, c'est à dire un livre dont l'héroïne est une jeune femme un peu loufoque qui se laisse plus souvent guidée par ses émotions que par sa raison. Une héroïne qui, aussi, est le plus souvent malheureuse en amour.

Ici, emportée par sa fierté et l'animosité que lui inspire sa belle-mère, Effie se rend à une fête familiale en mode ninja alors qu'elle aurait très bien pu arriver par la porte principale. Mais c'est cela qui donne le ton à ce récit rythmé et amusant car cela permet des situations cocasses et très souvent insensées. Pauvre Effie qui nous amuse à ses dépends mais qui, merci Mme Kinsella, va fort heureusement vivre une soirée intense faite de révélations en tous genres.

Comme à chaque fois que je lis un roman de cette auteure anglaise, je me laisse rapidement prendre la main par son héroïne et, durant quelques heures, adieu tracas du quotidien, me voilà embarquée dans une folle aventure qui se lit très facilement et dont on ressort avec le sourire au coin des lèvres. Plus efficace qu'une ordonnance de Prozac et mieux pour éviter de creuser le trou de la Sécurité Sociale !

Note : 3,25/5

Passage choisi : "Elle me regarde au fond des yeux, ma vieille et judicieuse amie. Elle se fait du souci pour moi. Je tressaille car elle vient d'atteindre une partie de mon moi secret et caché. Ma poupée russe, la plus petite de toutes, enfouie à l'intérieur des autres. Et que dire de plus ? sinon que, après tout ce temps, c'est toujours sensible et que ça fait mal."

Publié dans CHICK-LIT

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