"La rêveuse d'Ostende" de Eric-Emmanuel Schmitt
"La rêveuse d'Ostende" est le titre d'un recueil d'histoires écrites par Eric-Emmanuel Schmitt, publié chez Albin Michel en 2007 et au Livre de Poche en 2010. Et c'est, également, le nom de la première des cinq nouvelles que contient l'ouvrage, dont voici les autres titres : Crime parfait, La Guérison, Les mauvaises lectures et La Femme au bouquet.
4ème de couv' : " Pour guérir d’une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende. Sa logeuse, une vieille dame solitaire et mystérieuse, Emma Van A., se confie peu à peu à lui et, un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ? "
Entre onirisme et réalité (parfois cruelle), Eric-Emmanuel Schmitt m'a ravie grâce à ce quintet de nouvelles, toutes aussi agréables à lire les unes que les autres. Sur un air poétique, assaisonné d'humour et d'une point d'érotisme, la partition de l'auteur est savoureuse et plaisante. C'est léger sans manquer d'une certaine profondeur, triste sans être plombant, caustique sans décaper. On découvre des personnages malmenés par la vie et qui ont pourtant une faculté à aimer, à rebondir, à s'adapter. On perçoit une lumière dans les propos de M. Schmitt qui réchauffe le coeur, même quand l'histoire se termine mal. Comme une porte entrouverte vers le bonheur... Il y a de l'humanité dans ces nouvelles, des sentiments, une chaleur qui vous enveloppe et vous fait croire en la vie, en l'optimisme, en l'Amour. Voici un livre qui devrait être prescrit pour redonner le sourire et faire rêver...
Mes deux textes préférés : "La rêveuse d'Ostende" et "La Guérison", peut-être parce que ce sont deux histoires d'amour... Et je dédicace "Les mauvaises lectures " à mes cop's Sylvie & Caryne qui sauront pourquoi !!! ;-)
Note : 4,25/5
Passage choisi : " Quand je quittai le salon, la voix d'Emma Van À. m'arrêta :
- Monsieur, je repense à vos paroles, à l'instant, lorsque vous estimiez que vous alliez cicatriser. Ne vous fourvoyez pas sur ma réaction : c'était de l'approbation. Je le souhaite. J'en serais même très contente.
- Merci, madame Van À., moi aussi j'en serais content.
- Parce que si vous vous en remettez, c'est que, de toute façon, ça n'en valait pas la peine.
J'en demeurai bouche bée."