"La maison des hautes falaises" de Karen Viggers

Publié le par Nathalie

"La maison des hautes falaises" de Karen Viggers

Après "La mémoire des embruns" (ici), premier ouvrage de Karen Viggers, auteure et vétérinaire australienne, me voici à vous présenter son second roman, "La maison des hautes falaises" paru en mars 2017 au Livre de Poche.

4ème de couv' : " Hanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Il tombe très vite sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l'océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Peu de temps après son arrivée, il rencontre Callista, artiste passionnée, mais dont le cœur est brisé. Attirés l'un par l'autre, ils ont pourtant du mal à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs et à faire de nouveau confiance à la vie ? "

On prend les mêmes ingrédients et on recommence : des personnages malmenés par l'existence mais qui sont en quête de bonheur malgré tout, des sentiments difficiles à (s')autoriser, des relations chaotiques, les aléas de la vie... Le tout, placé dans un décor sauvage et exigeant. Ajoutons à cela un animal en détresse. On fait mijoter longuement et on sert chaud...

Autant j'ai accroché rapidement avec "La mémoire des embruns", autant j'ai peiné pour achever ce second titre. J'ai eu l'impression que cela traînait en longueur... J'ai été moins touchée par l'histoire de Lex et Callista que par celle de Mary.

Par contre, je dois avouer que les descriptions de paysages et la thématique animalière sur la baleine, sa chasse, les conséquences qui en découlent, son sauvetage... sont ce qui m'a permis de ne pas lâcher l'histoire. Il y a aussi quelques personnages secondaires très sympas comme Mrs B., la voisine de Lex, ou les bigotes du villages qui mettent une touche de gaieté à cette histoire que j'ai trouvée assez quelconque.

Note : 2,75/5

Passage choisi : " Il y a cette étrange idée que les baleines sont le symbole de tout ce qui est grandiose et beau sur Terre. Tout ce qui est sauvage et libre. Je ne sais pas d'où ça vient. Cela n'a rien de rationnel. C'est peut-être parce qu'elles sont gigantesques, parce qu'on ne les voit pratiquement jamais. Et, si par bonheur on les aperçoit, c'est toujours une rencontre incroyable..."

 

Publié dans Karen Viggers

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