"Une place à prendre" de J.K. Rowling
Gros pavé de 680 pages à la couverture flashy prêté par Mél', "Une place à prendre" est le nouvel ouvrage de J.K. Rowling, la maman du célèbre sorcier de Poudlard, Harry Potter. Après avoir, pendant des années, régalé les plus jeunes (et pas que !!!) avec les aventures fantastiques de son jeune héros, l'auteure anglaise a, cette fois-ci, décidé d'écrire pour les adultes (ce que sont devenus ses fans de la première heure, depuis le temps !!!).
Pagford, petite ville d'Angleterre plutôt calme. Un notable décède d'une rupture d'anévrisme. Cela va provoquer des remous dans son entourage, car il laisse une place vacante au conseil paroissial. La gentille société de Pagford va alors révéler ses pires, comme ses meilleurs aspects, dans cette lutte pour s'approprier ce petit morceau de pouvoir local.
Ce livre est présenté comme une "comédie de moeurs, [une] tragédie teintée d'humour noir, [une] satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes". C'est vrai, il y a bien de cela, mais il n'empêche qu'au bout de 225 pages, je me suis résolue à en abandonner la lecture car je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire. Trop de personnages, de ramifications entre eux et, surtout, pas de véritable rythme, ce qui rend assez monotone la lecture de ce roman. Seul le personnage de Krystal m'a véritablement accrochée. N'arrivant pas à avancer, à y trouver intérêt et/ou plaisir, j'ai déclaré forfait. C'est relativement rare, mais je ne me sentais pas de poursuivre...
Autant j'ai adoré les "Harry Potter" (avec un bémol pour le tome 5, cependant), autant je suis restée assez indifférente à "Une place à prendre". Dommage !!! Peut-être le prochain roman de J.K. Rowling trouvera-t-il grâce à mes yeux ? D'un autre côté, la barre étant placée relativement haut, cela risque d'être difficile. Un coup de baguette magique pourrait sûrement être utile !!!
Note : 2/5
Passage choisi : "Barry Fairbrother ne voulait pas aller dîner. Une migraine épouvantable le harcelait depuis le début du week-end, et il était embarqué dans une course contre la montre pour rendre un article à temps avant le bouclage du journal local.
Mais sa femme s'était montrée un peu froide et distante au cours du déjeuner, et Barry en avait déduit que la petite carte offerte pour leur anniversaire de mariage ne l'avait en rien absout du crime dont il s'était rendu coupable en s'enfermant toute la matinée dans son bureau."