"La vallée des ténèbres" de Peter Robinson

Publié le par Nathalie

Voici une enquête policière de l'inspecteur Alan Banks, héros récurrent d'une vingtaine d'ouvrages de Peter Robinson publiés depuis 1987. Je dois avouer que je ne connaissais pas Alan Banks, ni son auteur, avant d'ouvrir "La vallée des ténèbres"...


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Peter Robinson est un écrivain canadien d'origine anglaise. Il entamera sa carrière d'écrivain à la fin des années 80 et obtiendra la consécration au début des années 2000 grâce à "Saison sèche" qui s'illustrera en décrochant le prix Anthony Award et, en France, le Grand prix de littérature policière. En plus de sa carrière d'écrivain, Peter Robinson enseigne l'art de l'écriture de romans policiers.

 

L'action se déroule dans un petit village du Yorshire. Ce genre de petit village où le calme règne en apparence, mais où, si on gratte un peu le vernis, on se rend compte que les jalousies, les rancoeurs et les egos s'affrontent. Un paisible randonneur fait une macabre découverte en cherchant une fleur sauvage. Bizarrement, cela rappelle à la police un meurtre qui a eu lieu cinq années auparavant et qui n'a jamais été élucidé. L'inspecteur Banks est envoyé sur place pour enquêter, bien décidé à lever un voile sur cette histoire mystérieuse. Face au mutisme des notables qui veulent préserver leur réputation, Banks aura fort à faire pour découvrir la vérité. Il lui faudra même entreprendre un voyage au Canada avant d'y parvenir...

 

Je n'ai que moyennement accroché avec ce livre car j'ai trouvé le rythme un peu lent et surtout l'intrigue assez éparpillée. Alan Banks est plus adepte de l'action psychologique que de l'action pure et dure, cela ralentit donc le récit. C'est cependant un personnage de flic sympathique. La partie qui se déroule au Canada, patrie de l'auteur, ne m'a pas paru très utile car on se doutait déjà du dénouement de l'histoire. Un point fort, le gros plan fait sur le personnage de Katie, femme soumise et torturée par ses actes qu'elle croit toujours être des pêchés.

 

Note : 2,75/5

 

Passage choisi : "Comme il s'approchait de la fleur - un sabot de Vénus, à n'en pas douter -, Neil Fellowes perçut une odeur écœurante et faillit suffoquer. Des branches obstruaient le passage. Il commença à les dégager mais n'avança pas davantage. Là, sous un camouflage improvisé, se trouvait l'origine de l'odeur : un corps humain? Neil remarqua deux choses : il semblait animé, la chair ondulait littéralement - et il n'avait pas de visage."

Publié dans THRILLERS-POLICIERS

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