"Terminus Elicius" de Karine Giebel

Publié le par Nathalie

"Terminus Elicius" de Karine Giebel

De Karine Giébel, j'ai déjà lu "Meurtres pour rédemption" (ICI) et "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" (LA) et j'avoue que j'apprécie beaucoup cette auteure au style nerveux et aux dénouements toujours très bien menés.

C'est donc avec plaisir que j'ai lu "Terminus Elicius", petit livre de 249 pages au titre énigmatique, qui est le premier roman de Karine Giébel (2004) et qui a reçu, en 2005, le prix Marseillais du Polar.

Jeanne, petite souris grise cachée derrière ses grosses lunettes et ses tenues sages, a une vie très routinière rythmée par le bercement du train Istres-Marseille qu'elle emprunte chaque jour, matin et soir, pour effectuer le trajet entre son domicile et le commissariat où elle est agent administratif. Persuadée que personne ne peut s'intéresser à elle, sauf pour se moquer, elle est véritablement surprise le jour où elle découvre une missive qui lui est adressée près du siège qu'elle occupe toujours dans le dernier wagon. Cette lettre est une déclaration d'amour mais également la confession d'un tueur en série, un monstre, qui la prend pour confidente. Que faire ? Espérer ces lettres, véritables déclarations, ou dénoncer un homme qu'elle sait responsable de plusieurs crimes ? Terrible dilemme qui se présente à Jeanne...

Dès son premier roman, Karine Giébel a bien compris que rythme, tension et personnages bien construits sont la clef d'un bon thriller. Je n'ai pas été déçue en suivant les aventures de Jeanne, ses doutes, ses peurs, ses hésitations. J'ai ouvert le livre et ai eu beaucoup de mal à ne pas le lire d'une traite tellement je voulais arriver rapidement à son terminus.

Seul l'épilogue ne m'a pas convaincue...

Note : 4/5

Passage choisi : "Soudain, elle remarqua quelque chose d'inhabituel : un morceau de papier avait glissé à côté de son siège. Elle l'attrapa et constata qu'il s'agissait d'une enveloppe blanche. En la retournant, elle resta stupéfaite de voir son prénom inscrit dessus. Un message pour elle. A moins que ce ne soit une autre Jeanne.? Non, ridicule! Elle était sans doute la seule Jeanne à s'asseoir toujours à la même place, dans le même train."

Publié dans Karine Giébel

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